La prévalence des maladies chroniques augmente rapidement chez les personnes aînées, dont un cinquième a besoin de services à cause d’une incapacité. Ces besoins augmentent significativement à partir de 85 ans. Or, le fardeau de la maladie est largement associé à des maladies évitables et à des facteurs modifiables. Pour ce faire, il faut par exemple agir de manière préventive sur des facteurs de risque, tels que le tabagisme, l’inactivité physique ou l’alimentation malsaine. Même à un âge avancé, nous pouvons prévenir ou retarder la maladie ou ses conséquences et contribuer à repousser le besoin de services plus intensifs et plus coûteux. Malheureusement, avec moins de 2 % de son budget de santé consacré à la prévention, le Québec fait figure de parent pauvre à l’échelle canadienne.
Investir davantage dans la prévention en santé et dans la promotion de saines habitudes de vie;
Augmenter l’accès aux services de santé auditive, visuelle et buccodentaire pour les personnes aînées;
Accroître l’accès à des professionnels de la santé (médecins de famille, infirmières, nutritionnistes, kinésiologues, etc.) et à des activités qui ont un impact sur les facteurs de risque associés aux maladies chroniques;
Bonifier l’accès à des services de santé mentale.